Stratégie
Présentation générale
Le Vérisme part du constat amère qu’une catastrophe écologique est annoncée par tous les experts sérieux et que personne, parmi les pouvoirs publics, ne semble en avoir quelque chose à faire. De plus, les personnes les plus riches et influentes de la planète achètent à prix fort des bunkers pour pouvoir s’isoler avec leurs familles lorsque viendra l’heure fatidique. Par leurs actions, ils indiquent donc qu’ils prennent ces pronostics très au sérieux et qu’ils n’ont aucune confiance en la capacité de l’élite mondiale, dont ils font partie, à résoudre les problèmes auxquels nous faisons face.
Nous ne somms que de simples citoyens et nous n’avons pas la force de renverser la vapeur de l’irresponsabilité générale, mais cela ne nous absout pas du devoir de nous y préparer. Non pas seulement à un niveau individuel ou familial, comme certains le font déjà, mais bien en prenant en compte l’humanité dans son ensemble.
Des civilisations se sont déjà effondrées par le passé. Il y a eu la chute de Rome, l’effondrement de l’Âge de Bronze, la disparition des Mayas… Nous avons donc une certaine idée de ce qui est susceptible de se passer, nous ne baignons pas dans le flou.
Nous savons notamment que les savoirs disparaissent bien souvent en masse. Nous devons donc prendre soin de les préserver pour qu’ils survivent à la catastrophe annoncée et réduire autant que possible les pertes qui s’ensuivront.
Lors de la chute de Rome, ce sont les monastères chrétiens qui ont préservé ce qui pouvait l’être. C’est également d’eux que naquit la civilisation qui succéda à Rome. C’est donc eux que nous comptons imiter, en créant un réseau de lieux alternatifs qui pourront servir de base à la société de demain, et en y préservant les connaissances humaines.
Ces éco-lieux devront avoir une technologie et un modèle social capable d’être déployés rapidement pour remplacer les systèmes conventionnels lorsque ceux-ci défailleront inévitablement. Ils ne devront pas retomber dans les travers du vieux monde, qui ont justement mené à la catastrophe annoncée.
Nous avons donc beaucoup à faire : recruter et former des cadres, acheter et ouvrir des lieux, rechercher des technologies et repenser la société… C’est un projet à la fois très ambitieux, sans doute largement insuffisant pour répondre à l’ampleur des problèmes mais en même temps absolument nécessaire pour les mitiger, et surtout, quelque chose de réalisable par des citoyens sans pouvoir politique ou financier particulier.